FR-En mémoire d'Amalia

Amalia Kalivinou, a laissé son dernier souffle le vendredi 25 mai 2007, à l'age de 30 ans. Dès l’âge de huit ans, elle a commencé à avoir mal mais aucun de nombreux médecins qu'elle a consulté n’a su diagnostiquer le neurinôme bénin de sa cuisse, qui, 17 ans plus tard s'est muté en néoplasme malin. C'est ainsi que durant les cinq années suivants Amalia s'est battue contre le cancer et l'amputation, contre les radiothérapies et les chimiothérapie mais aussi contre «les petits enveloppes» exigés illégalement par certains médecins et la bureaucratie du Système National de Santé Grec. Avant de nous quitter elle a documenté son expérience dans un blogue dans lequel elle a dénoncé les médecins dont elle a dû graisser la patte tout en faisant le louange de ceux qui ont opter d’honorer le sermon d’Hippocrate.

"Le but d’Amalia était de raconter son histoire afin de éveiller autant plus de personnes et de consciences que possible. Surtout elle voulait montrer qu’il y a des moyens de résister à l’arbitraire et au pouvoir de médecins sans scrupules et insensibles ainsi qu’aux employés bureaucrates du système de la Santé." (Dikea Tsavari et Georgia Klivinou – mère et soeur d’Amalia).

Le Mouvement Internetique des Amis d'Amalia a declaré le 1er Juin comme un jour de commémoration d'Amalia sur les blogues grecs. Comme elle a dit elle-même pour "Qu'enfin les charlatans deviennent l’exception et non pas la règle ! ...". Pour arrêter les pots de vin - via des mesures de l'État mais aussi via notre refus de les donner en les remplaçant par des donations. Pour réduire la bureaucratie des procédures dans le domaine des la santé. Pour réduire les relations illégales entre les compagnies et l'établissement médical. Pour valoriser les infrastructures médicales inexploitées et améliorer la formation des docteurs et les soignants du SNS. Pour établir le dossier médical digital pour tous les Grecs.

La dernière volonté d’Amalia était le soutien de la construction du Centre Oncologique pour Enfants entrepris par la Fondation Elpida.

Video en anglais par George Krogias